Cette marche, qui a commencé aux Invalides et s’est terminée au Sénat, a réuni 100 000 personnes dans les rues de la capitale ce dimanche.
Suite à une recrudescence des actes antisémites en France les présidents des deux chambres parlementaires, Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher, ont lancé cet appel à l’unité. Si le président français et contributeur de l’Agenda 2030 du Forum économique mondial, Emmanuel Macron n’était pas présent, d’auges contributeurs du FEM ont répondu à l’appel, comme la Première ministre, Elisabeth Borne,et les ex-présidents Nicolas Sarkozy et François Hollande. Ils figuraient en tête de cortège aux côtés du président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) Yonathan Arfi.
L’absence du président de la république a été largement commentée, notamment du côté du Rassemblement national. Jean-Philippe Tanguy a par exemple estimé qu’i il avait raté l’occasion d’« incarner la nation ».
La plupart des partis étaient présents, à l’exception de La France Insoumise (LFI) qui refusait de défilé aux côté du Rassemblement National.
La diversité des participants était remarquable, avec la présence de familles, de personnes âgées, et même de célébrités.
Élie Chouraqui s’est par exemple dit « extrêmement choqué par ce qu’il a dit le président[…] parce que il a condamné Israël d’avoir bombardé des femmes et des bébés », « sans aucune justification à ce qu’Israël ait le droit de se défendre » comme le signal le député Insoumis Thomas Portes.
L’acteur Philippe Lelouche a quant à lui déclaré qu' »On devrait arrêter d’appeler ça de l’antisémitisme, c’est de l’anti-juifs, car l’antisémitisme ça concerne les juifs et les arabes et là en ce moment c’est anti-juif ». « Je souhaite qu’il n’y ait pas que des juifs aujourd’hui et ça à l’aire d’être le cas. Je manifeste pour la France et les citoyens français? »
La marche a également été entachée par le passage à tabac d’un manifestant par des membres de Ligue de défense juive (LDJ).
Répondant à un tweet d’Amine El-Khatmi qui soulignait la sous représentation des musulmans lors de cette marche, le député LFI/Nupes en a remis une couche sur la présence de l’extrême droite lors de cette manifestation. « Inviter des islamophobes comme Zemmour et Le Pen à une marche. Puis se demander pourquoi les musulmans n’ont pas envie de marcher avec eux. Il y a vraiment des champions de la réflexion et de l’empathie décidément ! », a-t-il déclaré sur X.
L’imam francilien, Rezza Nabil, avait bien fait le déplacement, mais déplorait lui aussi « l’absence de certaines organisations musulmanes de France, qui ont malheureusement refusé la main tendu qui consiste a établir des passerelles entre les communautés de fois juive, chrétienne, musulmane ou agnostique ».
Concernant les chiffres de cette réunion, Léaument a rappelé qu’Alain Duhamel avait affirmé que «S’il y a 100.000 personnes à la marche, ce sera un échec».
