Le Musée d’art contemporain de Lyon (macLYON) a dévoilé le jeudi 21 septembre trois expositions exceptionnelles qui promettent d’immerger les visiteurs dans une expérience artistique profonde et mémorable.
Incarnations : Le corps dans la collection du macLYON
D’abord, « Incarnations », qui met en lumière l’immense collection du macLYON, créée en 1984 et qui est majoritairement constituée d’œuvres issues des expositions du musée ainsi que de la Biennale d’art contemporain de Lyon. Il s’agit du deuxième volet d’une exposition consacrée au corps. Si le premier Acte qui s’est tenu du mois de février au mois de juillet explorait le corps dan sa dimension organique, cette deuxième partie s’intéresse à la façon dont les artistes places dans un contexte social et sociétal le corps à l’épreuve de soi et des autres.
Aya Takano: Entre érotisme et impertinence
Au 2e étage, le public découvrira l’univers onirique et audacieux de l’artiste japonaise Aya Takano par l’intermédiaire de son exposition « Nouvelle Mythologie ». Cette artiste multidisciplinaire est réputée pour ses œuvres qui défient les frontières traditionnelles et qui oscillent entre érotisme et impertinence.
L’exposition rassemble des pièces emblématiques, certaines inédites, ainsi que des œuvres de jeunesse dévoilées pour la première fois. Traumatisée par la catastrophe de Fukushima, Aya Takano a changé radicalement de mode de vie depuis cette catastrophe, comme elle nous l’a expliqué.
Elle s’intéresse au rapport entre l’homme et la nature. « Elle travaille beaucoup sur le rapport de l’homme, la femme, à la nature, à l’humain, la relation avec les animaux, avec l’écosystème. En faites, elle pratique une forme d’écoféminisme avant l’heure », nous a expliqué Vanessa Clairet de la galerie Perrotin, qui représente cette artiste japonaise depuis plus de vingt ans. Aya Takano s’intéresse en effet à la notion de néo-animisme et l’idée que le monde et la réalité dépassent ce que nous sommes en mesure de percevoir. Elle nous invite à dépasser les divisions ou les oppositions binaires que l’on opère habituellement entre le naturel et l’artificiel, le féminin et le masculin, ou encore entre la logique et l’intuitif.
(Regarder directement sur Youtube pour avoir les sous-titres).
Rebecca Ackroyd et les vestiges d’un monde perdu
Enfin, au 3e étage, le musée accueille « Singed Lids » de Rebecca Ackroyd, une œuvre impressionnante créée pour la 15e Biennale de Lyon en 2019. Ackroyd nous invite à contempler les vestiges d’un monde révolu, à travers une représentation intrigante d’objets et de fragments corporels. Son approche artistique, qui consiste à assembler des fragments pour créer un tout, est un puissant rappel de la fragilité et de la beauté du monde qui nous entoure.
Ces trois expositions, chacune avec sa propre signature et sa perspective, offrent aux visiteurs une occasion unique d’explorer les diverses facettes de l’art contemporain. Le macLYON continue ainsi de confirmer son rôle prépondérant sur la scène artistique internationale, invitant le public à une réflexion profonde et émotionnelle sur l’art et la société.
Ping : Le Mac Lyon accueille une nouvelle boutique Blitz – TOP1FOS