L’Assemblée générale des Nations Unies, réunie ce vendredi lors de la 10e session extraordinaire d’urgence sur la situation dans le territoire palestinien occupé, a adopté une résolution demandant une « trêve humanitaire immédiate, durable et soutenue » à Gaza. Cette décision intervient alors que le conflit entre les forces israéliennes et les militants du Hamas s’intensifie, avec des signes d’une expansion des opérations terrestres israéliennes et une escalade de la campagne de bombardement.

La résolution, présentée par la Jordanie, a été adoptée avec 120 voix pour, 14 contre, et 45 abstentions parmi les États membres.

Cependant, la résolution, bien qu’adoptée à une large majorité, n’a pas été sans controverse. Bien qu’elle ne soit pas contraignante, elle a suscité des critiques, en particulier de la part d’Israël et des États-Unis. Les deux nations ont exprimé leur mécontentement quant à l’omission du Hamas dans la formulation de la résolution. Le Canada a d’ailleurs proposé un amendement, afin son nom apparaisse dans la résolution, qui n’a pas été validé par les autres pays.

Selon Cerfia, Israël a qualifié d’ « infamie » la résolution de l’Assemblée générale de l’ONU. « C’est un jour sombre pour l’ONU et pour l’humanité », a déclaré Gilad Erdan, représentant d’Israël aux Nations Unies. Il annonce qu’Israël continuera à « utiliser tous les moyens » à sa disposition « pour débarrasser le monde du mal que représente le Hamas ».

En plus de demander « trêve humanitaire immédiate, durable et soutenue », la résolution exige que toutes les parties se conforment au droit international humanitaire et à la fourniture « continue, suffisante et sans entrave » de fournitures et de services essentiels dans la bande de Gaza.