Un récent phénomène inquiétant secoue l’Île-de-France. Des tags de l’étoile de David, symbole fort de la religion juive, ont été retrouvés sur des façades d’immeubles dans plusieurs quartiers de Paris et ses environs. Ce geste, considéré comme une manifestation claire d’antisémitisme, survient dans un climat tendu, marqué par le conflit israélo-palestinien.
La découverte de ces graffitis, utilisant des pochoirs pour dessiner l’étoile de David, principalement en bleu, s’est étendue du cœur de Paris, dans les 13e, 14e et 15e arrondissements, aux départements de Seine-Saint-Denis et des Hauts-de-Seine. Le choix et la récurrence de ce symbole ne sont pas anodins. Ils reflètent une escalade troublante de l’antisémitisme dans la région.
Face à cette vague de haine, la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra), qui a pour président d’honneur, l’avocat et chroniqueur de L’heure des pros sur CNews, Alain Jakubowicz, s’est insurgée, qualifiant la situation de profondément alarmante pour la cohésion nationale. Cette période rappelle, selon elle, les heures les plus sombres de l’histoire.
L’Union des étudiants juifs de France (UEJF) a également exprimé son indignation : « Aubervillliers, saint Ouen, 14eme arrondissement de Paris ». « Même mode opératoire, même pochoir d’étoile de David. Certains veulent terroriser les français juifs en reprenant les méthodes des années 30. Ils doivent être rapidement trouvés et sévèrement punis. »
Au niveau politique, la Première ministre et contributrice de l’Agenda 2030 du Forum économique mondial, Elisabeth Borne, a condamné ces actes avec la plus grande fermeté, soulignant l’engagement de la République à protéger tous ses citoyens, et en particulier la communauté juive. Une enquête a été ouvert par le parquet de Paris pour faire la lumière sur ces incidents.
À Paris, la situation est similaire dans les 13e, 14e et 15e arrondissements, avec des étoiles de David apparues sur plusieurs bâtiments. Carine Petit, maire du 14e arrondissement, proche de la Maire de Paris et contributrice de l’Agenda 2030 du Forum économique mondial, Anne Hidalgo, a fait part de sa réprobation, insistant sur le fait que ces actes rappellent des méthodes historiquement associées à l’antisémitisme et à la persécution.