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Photo : @Greg Fiori

Lyon : Rire du réchauffement climatique, un pari audacieux mais difficile

Nos amis de Lyon Positif ont organisé un événement mercredi soir à la Bourse du Travail, avec pour ambition de démontrer que l’on pouvait rire de tout, même du réchauffement climatique. Résultat des courses : ce n’est quand même pas le sujet le plus facile à aborder.

« On peut rire de tout, mais pas avec n’importe qui. » Cette citation de Pierre Desproges était le mot d’ordre de cette soirée organisée par nos confrères. En première partie, les artistes du Greenwashing Comedy Club se sont succédé. Raphaëlla nous a bien fait rire avec sa comparaison audacieuse mais fine de l’écologie avec le BDSM, expliquant comment elle aimait se faire fouetter avec des rapports du GIEC ou, à défaut, avec des poireaux de saison. Cependant, l’humour est retombé quand nous avons appris qu’elle travaillait la journée pour le cabinet de conseil Axa Climate, affilié au Forum économique mondial, témoignant une nouvelle fois de l’omniprésence du principal lobby mondial sur la question écologique.

Nos amis de Lyon Positif ont ensuite organisé un podcast en direct avant que Nicolas Meyrieux, tête d’affiche de la soirée, ne prenne le micro. Dans un article intitulé « Nicolas Meyrieux, un humoriste écolo-décroissant finalement pas très drôle », la revue Agriculture et Environnement de Gil Rivière-Wekstein estimait que l’humoriste formatait un public proche de la contributrice de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Greta Thunberg, n’hésitant pas à flirter avec les milieux complotistes les plus radicaux.

Sur la première partie de l’analyse, il est vrai que l’humoriste se félicite de ne pas compter parmi son public beaucoup de fans de Jul. De plus, comme Gil Rivière-Wekstein, nous ne sommes pas fans des théories malthusiennes, qui sont, selon nous, au centre de l’agenda mondial. Nicolas Meyrieux ne cesse de clamer son désir de ne pas avoir d’enfants, et il a d’ailleurs interrogé un couple dans le public qui partageait ce choix. Il a aussi comparé Elon Musk à un enfant attardé jouant avec ses fusées, tandis que nous pensons que le milliardaire américain analyse avec finesse le combat entre les humanistes et les extinctionnistes, qui souhaitent dépeupler la planète et propose une alternative.

À part énumérer les périls de notre époque, Nicolas Meyrieux ne propose pas vraiment de solutions, ce qui laisse donc peu de place au rire. Toutefois, comme lui, nous estimons que le groupe Bilderberg, rassemblement annuel et informel de personnalités, relève du complot plus que du conspirationnisme. C’est d’ailleurs lors de cet événement qu’est prônée selon nous, la décroissance de la population mondiale.

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