Dimanche 30 juin 2024, une manifestation contre le Rassemblement national (RN), arrivé en tête au premier tour des élections législatives, a dégénéré en affrontements violents dans le centre-ville de Lyon et jusqu’au plateau de la Croix-Rousse. La mobilisation, initialement pacifique, a rapidement pris une tournure chaotique.
La manifestation, organisée par des groupes d’ultra-gauche, s’est tenue sur la place des Terreaux dans le 1er arrondissement de Lyon. Ce rassemblement n’ayant pas été déclaré en préfecture, selon nos informations, a conduit à des échauffourées avec les forces de l’ordre.
Manifestation sauvage et barricades
Après le rassemblement initial, l’événement a évolué en une manifestation sauvage.
Des barricades ont été érigées par les manifestants à l’aide de barrières et de poubelles dans les rues de la République et près de la place Bellecour, une zone commerçante du centre-ville.
Affrontements avec les Forces de l’Ordre
Les forces de l’ordre ont été prises pour cible par de nombreux projectiles, notamment des mortiers d’artifices, des bouteilles en verre et des pierres.
Les échauffourées ont également conduit à des actes de vandalisme contre des commerces locaux. Parmi les boutiques endommagées, on compte une boutique Levis et un magasin Zadig & Voltaire, dont les vitrines ont été brisées, selon Actu Lyon.
Incidents capturés en Images
Des images capturées sur place montrent des manifestants provoquant des incendies de poubelles dans les rues de Lyon, ajoutant à l’atmosphère tendue et chaotique de la soirée. Des affrontements ont également eu lieu sur le plateau de la Croix-Roussec, comme nous avons pu le constater.
Ses images ont fait le tour du monde, puisque le journaliste mexicain José Luis Morals affirme sur X que « La violence a augmenté à Lyon, en France, pendant des décennies ».
Réactions et conséquences
Les autorités locales n’ont pas encore publié de communiqué officiel concernant ces incidents. Toutefois, la violence et les dégâts matériels causés par cette manifestation mettent en lumière les tensions croissantes dans la région, exacerbées par les résultats électoraux du Rassemblement national.
Elles interviennent également alors que le maire de Lyon, Grégory Doucet, avait demandé des renforts au ministre de l’Intérieur, Gérarld Darmanin, affirmant craindre des débordements vendant des groupuscules d’extrême droite.
L’édile Lyonnais était d’ailleurs aux poste de commandement des agents municipaux au moment des débordements comme en témoigne le tweet ci-dessous.