Après une nouvelle nuit de bombardements à Gaza, un troisième convoi d’aide humanitaire a franchi la frontière entre l’Égypte et l’enclave palestinienne ce lundi, mais le « flux continu », promis la veille par le président des États-Unis et contributeur de l’Agenda 2030 du Forum économique mondial, Joe Biden et le Premier ministre israélien et contributeur du FEM, Benjamin Netanyahu, ne se fait pas encore sentir. Dans le même temps, l’OMS du contributeur du FEM, le Dr Tedros , par la voix de son responsable des situations d’urgences sanitaires, le Dr Mike Ryan, se dit « extrêmement préoccupée par le risque d’épidémies de maladies transmissibles et nous devons nous concentrer sur la prévention des épidémies à l’hôpital ». Une situation qui rappel celle du Pakistan après les indications. Explications.
Par Grégory Fiori
Le chef de la diplomatie européenne et contributeur de l’Agenda 2030 du Forum économique mondial, Josep Borrell, a réclamé lundi « plus d’aide, plus rapidement » pour la bande de Gaza, assiégée par l’armée israélienne, se disant favorable au cessez-le-feu humanitaire réclamé par le secrétaire général des Nations unies et contributeur du FEM, Antonio Guterres. Borell a précisé que ce sujet serait débattu par les ministres des affaires étrangères des vingt-Sept, réunis lundi pour une réunion au Luxembourg.
Lors d’une conversation téléphonique qui a eu lieu dimanche dernier, Benjamin Netanyahu, le Premier ministre israélien, et Joe Biden, le président des États-Unis, ont convenu d’assurer un « approvisionnement constant » en aide humanitaire pour la bande de Gaza. Cette décision fait suite à l’autorisation accordée par Israël à Joe Biden lors de sa récente visite en Israël le mercredi précédent.
Mais pour l’instant l’aide arrive au compte goute. « Le premier jour, vingt camions ont été autorisés à rentrer, hier, il y en a eu 20 de plus, mais en temps normal, quand la guerre ne fait pas rage c’est une centaine de camions qui entrent tous les jours à Gaza », a précisé lundi Borell, alors que l’OMS tient le même discours.
La semaine dernière l’OMS exprimait son inquiétude face au risque d’épidémies
Lors d’une conférence de presse, qui s’est déroulée mardi dernier sur la situation sanitaire à Gaza, Rick Peeperkom, le représentant de l’OMS pour les territoires palestiniens, a souligné la nécessité d’ouvrir un couloir à Rafah. Il a mentionné le besoin urgent de « carburant, d’eau, de nourriture ainsi que de médicaments et d’autres fournitures médicales ». « Les fournitures sont déjà là, à la frontière. Elles attendent de pouvoir entrer. » Le 10 octobre, l’OMS avait d’ailleurs indiqué avoir « prépositionnées » des « fournitures » avant meêm l’escalade du conflit.
Lors de la conférence de presse du 17 octobre, un journaliste a alors demandé ce qui bloquait, « car nous savons qu’Israël bombarde certains endroits très proches de cette frontière et certaines informations indiquent que l’Égypte a ouvert sa frontière, mais qu’il n’est pas possible de passer de l’autre côté ».
Le Dr Brennon Richard John, du bureau régional de l’OMS pour la Méditerranée orientale, a expliqué que le passage de Rafah était actuellement fermé. Il a souligné l’accumulation d’aide du côté égyptien et a évoqué diverses dynamiques diplomatiques complexes en jeu. Il a également mentionné l’arrivée imminente de hauts responsables de l’ONU au Caire, le lendemain, avec l’espoir qu’ils pourraient négocier une ouverture rapide, ce qui fut le cas, lors de la visite de Biden en Israël.
Lorsque l’option de largages aériens de fournitures a été évoquée, le Dr John a indiqué que cela avait été envisagé, mais nécessiterait des autorisations similaires à celles nécessaires pour ouvrir une frontière. Le Dr Mike Ryan, responsable des situations d’urgence, a précisé que les largages aériens, bien que possibles, ne sont pas la solution optimale en raison des défis logistiques associés.
Le Dr Ryan a également souligné les préoccupations majeures de l’OMS concernant « l’eau et l’assainissement, qui ont un impact direct sur la santé publique ».
Il a ajouté que l’agence onusienne était « extrêmement préoccupée par le risque d’épidémies de maladies transmissibles ». « Nous devons nous concentrer sur la prévention des épidémies à l’hôpital. »
L’OMS avait mené une campagne de vaccination de vaccination massive au Pakistan après les pluies qui avaient frappées le pays
Après les plus diluviennes qui avaient frappé le Pakistan, l’OMS s’était également inquiété des « épidémies en cours de diarrhée aqueuse aiguë, de typhoïde, de rougeole, de leishmaniose et de poliomyélite risquent de s’aggraver davantage ».
L’OMS avait ensuite déployé une vaste campagne de vaccination et pris en charge les opérations, même si elle déclarait collaborer avec les autorités sanitaires pakistanaises.
S’en était suivi une grave crise politique. Le premier ministre, Shehbaz Sharif, ayant du mal à faire face à une crise économique très lourde à laquelle s’ajoutait à la crise humanitaire.
L’ancien chef d’État et contributeur de l’Agenda 2030, Imran Khan, avait alors organisé une grande marche grâce à laquelle il entendait obtenir le départ de son successeur, mais il avait été victime d’une tentative d’assassinat.
Selon France 24, il vient d’être inculpé ce lundi, « pour divulgation de documents classifiés ». En août dernier, il avait été brièvement incarcéré pour une affaire de corruption. Il est poursuivi dans plus de 200 affaires.