Le premier roman de Kohndo, artiste français d’origine béninoise, ancien membre du groupe mythique La Cliqua, raconte l’histoire poignante d’un jeune Africain qui quitte son pays au péril de sa vie, espérant trouver de meilleures opportunités en Europe. Publié dans la collection « La Grenade » des éditions JC Lattès, « Plus haut que la tour Eiffel » combine poésie et vers libres pour redonner de l’importance à chaque parcours migratoire.

Nous avions déjà rencontré Kohndo à l’occasion de la sortie de son album éponyme, qui a été décliné depuis en livre.

Le roman retrace l’odyssée de Manga, alias Mingus, qui quitte Ouidah, au Bénin, pour rejoindre Paris. Le récit commence par une lettre de son ami Heddi, reçue du Maroc, qui pousse Manga à replonger dans ses souvenirs et à raconter son propre parcours. À travers quatre actes et un épilogue, le livre explore les difficultés et les espoirs d’un jeune Africain en quête d’une vie meilleure.

La dure réalité de la migration

Kohndo décrit avec une grande intensité les épreuves de la migration clandestine, du désert saharien aux camps libyens, en passant par la dangereuse traversée de la Méditerranée. Manga raconte les défis quotidiens de son voyage, où chaque jour est un combat entre la survie et le désespoir.

Des rêves et des réalités

Le roman ne cherche pas à peindre un tableau idéalisé de la migration. Au contraire, il met en lumière les espoirs souvent déçus et les réalités brutales auxquelles sont confrontés les migrants. Cependant, il célèbre aussi la résilience et le courage de ceux qui, malgré tout, parviennent à se forger une nouvelle vie grâce à la solidarité et à des rencontres marquantes.

Un message universel

Kohndo rend hommage à tous ceux qui cherchent une vie meilleure, malgré les obstacles. « Plus haut que la tour Eiffel » est un hommage au courage et à l’ambition humaine de vivre dignement de ses talents.