La Commission européenne, le Parlement européen et le Conseil de l’Europe ont récemment conclu un accord pour la mise en place d’une identité numérique pour chaque Européen.
« Nous l’avons fait! Avec le portefeuille européen d’identité numérique, tous les citoyens de l’Union européenne pourront disposer d’une identité électronique sécurisée à vie. Le portefeuille offre le plus haut niveau de sécurité et de confidentialité. Un pas de géant & une première mondiale ! Un grand bravo à mes équipes et à mes deux colégislateurs », se félicite le commissaire européen au marché Intérieur Thierry Breton sur X.
Pour rappel, l’ancien PDG d’Atos et de Thales (qui s’appelait alors Thomson), un groupe détenu notamment par l’État Français, à 24,7 % et les groupes affiliés au Forum économique mondial Dassault Aviation et Black Rock, s’était déjà montré particulièrement actif pour faire passer au pas de charge le DSA, le texte qui régule les réseaux sociaux sur le territoire européen et l’ASAP, dans le cadre duquel, l’Europe s’engage a fournir massivement des munitions à l’Ukraine.
Le Commissaire au numérique évoquait, mercredi, sur X, un « EU Digital ID Wallet ». Cette plateforme multiservices offrira aux utilisateurs la possibilité de stocker de manière sécurisée leur identité numérique, d’ouvrir des comptes bancaires, d’effectuer des paiements et de conserver des documents numériques tels que le permis de conduire mobile, des ordonnances médicales, des certificats professionnels ou des billets de transport.
Avant son entrée en vigueur, l’accord doit être formellement approuvé par le Parlement européen et le Conseil de l’Europe. Les États membres auront ensuite 24 mois pour mettre à disposition de leurs citoyens le EU Digital ID Wallet.
Enjeux de Confidentialité et Implications Futurs
La Commission européenne cherche à rassurer, soulignant que les utilisateurs auront le contrôle total sur le partage de leurs données personnelles et pourront signaler tout usage inapproprié directement via le portefeuille numérique. Cependant, la dimension financière de cette initiative, permettant les paiements et le suivi des transactions, suscite des interrogations, notamment sur le lien possible avec l’introduction future d’un euro numérique.
Le portefeuille numérique est également présenté comme une solution souveraine d’authentification face aux grandes plateformes digitales. Cette caractéristique soulève des questions sur son utilisation potentielle dans la régulation des réseaux sociaux, notamment en matière d’authentification des utilisateurs lors de la création de comptes.
L’Europe s’est engagée dans la voie de la digitalisation dans le cadre de la Boussoulle numérique 2030. Un suffixe qui n’est pas sans rappeler l’agenda 2030 de Klaus Schwab, le fondateur du Forum économique mondial, qui a déjà influencé les Nations unies dans le cadre des Objectifs de Développement durable, adoptés également par l’UE. Dans son livre Covid-19, la Grande réinitialisation, Schwab préconise la mise en place d’une société basée sur le crédit social, grâce à la numérisation de la monnaie.
Dans ce contexte la mise en place du EU Digital ID Wallet est d’autant plus inquiétant, que de nombreux technocrates de Bruxelles sont des contributeurs de l’Agenda 2030 du Forum économique mondial, à commencer par la présidente de la Commission européenne, Ursula Von Der Leyen, mais également le président du Conseil européen, Charles Michel, ou le chef de la Diplomatie européenne, Josep borrell.
Par Grégory Fiori
