Le « Projet Blue Beam », également connu sous le nom de « Projet de l’Éclair Divin », est une théorie considérée comme complotiste, élaborée par le journaliste canadien Serge Monast en 1994, suggérant que des forces gouvernementales et des agences comme la NASA, conspireraient pour simuler des événements religieux et ufologiques à l’échelle mondiale dans le but de susciter une hystérie collective et d’imposer un Nouvel Ordre Mondial. Une théorie qui pourrait s’avérer pas si improbable que cela au regard de la folle actualité mondiale. Explications.
Dès le début des années 90, l’essayiste québécois Serge Monast, s’inspirant des écrits de William Guy Carr, ancien des services de Renseignements canadiens, s’est lancé dans la rédaction de livres dénonçant les conspirations autour du Nouvel Ordre Mondial et des sociétés secrètes, notamment les Illuminati.
Les illuminés de Bavières
Dans un entretien accordé à LifeSiteNews, publiée le 9 mars dernier, l’exorciste Kyle Clement, fait remonter l’illuminisme, à l’Inquisition espagnole, où des groupes comme les Illuminados « identifiée en 1471 par le Cardinal Torquemada » défiaient l’autorité de l’Église. Il rappellait que « Illuminados, ou Illuminati », désignait à l’origine ceux qui venaient d’être baptisés entre le Samedi Saint et le Dimanche des Rameaux et que cette analogie, relève selon lui, d’une « moquerie » et d’une « parodie ». Il évoquait les liens entre les illuminados et divers groupes religieux, y compris certains courants du judaïsme, de l’islam, et des mouvements réformistes, mais aussi sociaux, les décrivant comme « des nobles espagnols de niveau moyen », qui étaient « agacés » par la « Couronne d’Espagne, qui était très catholique ».
Selon Clément, l’année 1717 a marqué un tournant « lorsque toutes les loges maçonniques du monde » se sont réunis à la Grande Loge Orientale à Paris, « et ont codifié, ou ont donné naissance à, une structure universelle », « sur l’élan de diverses révolutions, et coups d’État, et perturbations de leaders couronnés ».
Toutefois la société secrète des Illuminés de Bavière, a été fondée en 1776 à Ingolstadt, en Bavière, par Adam Weishaupt, qui abhorrait les religions. Elle était cependant calquée sur les jésuites et la Maçonnerie, se réclamait de la philosophie des Lumières, dont elle constituait sans doute la mouvance la plus radicale. Elle poursuivait en effet des objectifs anticléricaux et prônait notamment le renversement des princes et des nations.
Cette société secrète n’aura duré officiellement qu’une dizaine d’années, puisque l’électeur de Bavière, Charles Théodore, conseillé par sa femme, a promulgué plusieurs édits à partir de 1784, visant à l’interdire. L’écrivain Joseph Marius Franz Van Babo avait également accusé, dans sa lettre Ueber Freymaurer, les Illuminati de vouloir commettre un complot contre l’État. La police bavaroise effectua un grand nombre d’arrestations, d’interrogatoires et de perquisitions. Elle découvrit chez l’illuminé, Franz Xaver von Zwack, des documents compromettants, dont un plaidoyer en faveur du suicide et de l’athéisme écrit par ses soins, un plan pour la création d’une branche féminine de l’ordre, le projet de fabrication d’une machine destinée à conserver des archives ou à les détruire en cas de besoin, des recettes d’encre invisible, des formules toxiques, ainsi qu’un reçu d’avortement, entre autres.
Persécutée, la société secrète a disparu, mais avait eu le temps d’essaimer au sein de la franc-maçonnerie, par l’entremise du baron Adolf von Knigge, philosophe des Lumières, écrivain, compositeur et franc-maçon initié dans la loge du Lion couronné de Cassel, appartenant à la Stricte Observance Templière, qui disposait d’un important réseau. En bon connaisseur de la maçonnerie, il avait compris le potentiel des loges qui effectuaient une sélection sociale et culturelle, en recrutant parmi les élites.
À la mort du baron von Hund, qui avait fondé la SOT et qui avait connu un grand succès dans la future Allemagne, fut organisée en 1782, une grande réunion de la Maçonnerie européenne à Wilhelmsbad, où l’héritage templier a été abandonné à l’initiative du maçon Lyonnais Willermoz, sans doute influencé par Weishaupt. Après ce grand convent et avec l’aide du baron Adolf von Knigge, les Illuminés de Bavière avaient connu un fort développement avant d’être interdits, mais auraient essaimé en Italie et surtout en France, où ils auraient fomenté la Révolution française selon certains témoins de l’époque, comme l’Abbé Barruel, mais aussi le municipal Goret, membre de la commune insurrectionnelle, ou le député Choudieu.
Après la réunion de 1782, le compte de Virieu qui faisait parti de la délégation française au convent général de Wilhelmsbad a quitté la franc-maçonnerie confiant au baron de Gilliers une conspiration « si bien ourdie qu’il sera pour ainsi dire impossible à la Monarchie et à l’Eglise d’y échapper ». Il aurait été décidé lors de cette réunion et lors d’une autre assemblée Francs-maçonne qui s’est tenu en 1785 à Francfort, du sort de Louis XVI et du roi de Suède, Charles III, qui fût assassiné lors d’un bal masqué, un drame qui inspira Verdi. Son fils Gustave IV ne sera jamais couronné, puisqu’il sera destitué au profit de Karl qui avait pris la succession de Hund, dans une alliance entre la Stricte Obédience Templière et la Système Suédois, une autre obédience se réclamant des templiers. Karl qui était ainsi le grand maître du Système Suédois, s’effaça ensuite devant Bernadotte, un militaire français qui avait participé aux campagnes Napoléoniennes, devenu roi de Suède en 1818. Bernadotte deviendra ainsi Grande Maitre du Système Suédois.
En France, la présence dans les loges maçonniques dans les années 1780 de figures telles que Condorcet, Danton, Robespierre, Mirabeau, le docteur Guillotin, ou le Duc d’Orléans, qui était d’ailleurs le grand maître du Grand Orient, semble en tout cas attester d’un lien entre les événements de 1789 et la Maçonnerie.
Les Illuminés de Bavière auraient également essaimé en Amérique. Des Illuminés se sont en effet enfuis aux États-Unis, où ils fondèrent une loge considérée comme l’héritière de la société bavaroise. Des lettres du médecin bavarois, Ferdinand Maria Baader, évoquent également le projet d’une colonie illuministe en Caroline du Sud. La Skull and Bones, l’une des principales fraternités étudiantes américaines, a quant à elle été fondée à Yale en 1832 à l’initiative de William Huntington, un étudiant américain parti étudier dans ce qui deviendra l’Allemagne, qui était truffée de sociétés secrètes étudiantes. De nombreuses personnalités politiques américaines, comme George W. Bush, dont le CEO de la Fondation éponyme est le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Kenneth A. Hersh, ou John Kerry, qui est aussi un contributeur du FEM, ont fait partie de cette confrérie, mais également des membres de grandes familles américaines, comme les Rockefeller, Goodyear ou Kellogg… Autant de noms que l’on retrouve dans le who’s who du FEM.
Le Projet Blue Beam décrit par Serge Monast
En 1994, Serge Monast a révélé dans un enregistrement audio suivi par la publication de son livre « Project Blue Beam (NASA) », l’existence présumée d’un projet visant à manipuler les croyances religieuses mondiales. Selon Monast, ce projet utiliserait des technologies avancées et des techniques psychologiques pour instaurer une religion universelle et un gouvernement centralisé.
L’objectif de ce projet serait d’abolir toutes les religions chrétiennes et traditionnelles afin de les remplacer par une religion mondiale basée sur le culte de l’homme ; d’abolir toutes les identités nationales et toute fierté nationale afin d’établir une identité mondiale et une « fierté mondiale » ; d’abolir la famille telle qu’on la connaît aujourd’hui afin de la remplacer par des individus travaillant tous pour la gloire du nouveau gouvernement mondial. Autant de vues, qui n’auraient pas été pour déplaire à Weishaupt, dont l’autoritarisme était critiqué par les plus hautes instances des Illuminés, y compris par le baron Adolf von Knigge.
Monast a également affirmé avoir été persécuté par les autorités pour avoir révélé ces informations sensibles. Les partisans de Monast soutiennent que lui et son co-auteur, qui sont officiellement morts d’une crise cardiaque, ont été assassinés en réalité, soulignant que les deux hommes n’avaient pas d’antécédents médicaux. Ils pointent également du doigt le gouvernement canadien, l’accusant d’être responsable de la disparition de la fille de Monast.
Monast décrivait le Projet Blue Beam comme se déroulant en quatre phases distinctes. Chacune de ces étapes était conçue pour progressivement transformer les croyances et les perceptions globales afin d’atteindre les objectifs finaux du projet.
Première phase : Révision des connaissances archéologiques
Dans cette phase initiale, Monast évoquait l’utilisation de catastrophes naturelles artificielles pour créer de fausses découvertes archéologiques. Ces découvertes seraient stratégiquement employées pour remettre en question les textes religieux et historiques fondamentaux, incitant ainsi le public à douter des doctrines traditionnelles.
L’actualité nous montre en tout cas que des catastrophes naturelles pourraient être créées artificiellement, comme l’exemple des récentes inondations à Dubaï peut le suggérer. On peut également s’interroger sur les multiples tremblements de terre qui ont eu lieu ses dernières années, d’autant plus qu’ils étaient bien souvent précédés de points lumineux dans le ciel, comme ce fût le cas en Turquie et en Syrie, mais aussi au Maroc. Dans un article publié le 12 septembre 2023, La Voix du Nord rapportait que plusieurs de ses lecteurs avaient signalé la présence de « sphères blanches statiques » dans le ciel de Marrakech et que plusieurs comptes sur les réseaux sociaux faisaient état de « boules blanches », « lumières bleues » ou « lumières sismiques ». Dans les colonnes de ce média, Lucile Bruhat, une spécialiste des séismes, se montrait sceptique, mais comme elle travaille au sein du Group Risk Management d’AXA, la groupe d’assurance affilié au Forum économique mondial… Le Jerusalem Post qui affirmait que ces phénomènes étaient similaires à ceux qui avaient été observés en Turquie, rapportait toutefois que ces observations intriguaient suffisamment les autorités marocaines pour qu’elles « recherchent des enregistrements de vidéosurveillance couvrant les moments précédant, pendant et après le séisme ». On peut également relevé un autre fait troublant. L’OMS, l’agence des Nations unies affiliée au FEM, avait prépositioné des vivres et du matériel médical avant les séismes en Turquie, comme le son directeur général et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, le Dr Tedros, l’avait affirmé lors d’une conférence de presse qui s’est tenue à Damas et au Maroc, comme l’agence onusienne l’a indiqué dans un communiqué publié le 10 octobre 2023.
Le Maroc s’était également vu octroyer en avril 2023 des fonds de la part du FMI, dirigé par la contributrice de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Kristalina Georgieva, destinée à faire face à des situations de crise ou de catastrophe, dans le cadre du Fonds pour la résilience et la durabilité lancé en mai 2022, qui avait pour objectif d’amplifier l’incidence de l’allocation de Droits de Tirage Spéciaux (DTS) instaurée par le FMI en 2021 pour lutter contre la crise sanitaire.
On peut également citer les ouragans comme Otis, qui a frappé Acapulco au Mexique, au mois de novembre 2023, pendant que la France était frappée par ce même types de phénomène météorologiques. Otis était passé de catégorie 1 à 5 en seulement douze heures, un phénomène que les experts peinaient à expliquer et qui avait embarrassé les cadres de l’OMS quand une journaliste mexicaine les a interrogé à ce sujet en conférence de presse.
Pour expliquer ces tremblements de terre ou ces ouragans, certains internautes faisaient référence sur les réseaux sociaux au projet « HAARP », un programme de recherche scientifique américain qui est opérationnel en Alaska depuis 1990.
Ce projet se concentre sur l’étude de l’ionosphère, une couche supérieure de l’atmosphère, avec des applications dans les domaines des télécommunications et de la météorologie. Initialement financé par l’armée américaine jusqu’en 2014, le contrôle du projet a ensuite été transféré à l’université américaine de Fairbanks. Il serait susceptible selon certains d’influencer le climat, de créer des tempêtes, voire des tremblements de terres. Cela a été démentie par le professeur de l’université Stanford, Umran Inan, qui a affirmé que « les théories concernant le contrôle du climat ne reposent pas sur des faits car aucun phénomène, aussi énergétique soit-il, ne peut modifier le système climatique terrestre », mais une fois encore, Stanford est affiliée au FEM…
Deuxième phase : Le Spectacle Spatial
La deuxième phase du Projet Blue Beam consisterait en la projection de hologrammes tridimensionnels dans diverses parties du monde, adaptés aux croyances religieuses de chaque groupe ethnique. Un exemple cité par Monast était l’utilisation supposée par les États-Unis en 1991, d’une image projetée d’Allah sur Bagdad pour encourager les Irakiens à renverser Saddam Hussein. Ce type de spectacle lumineux pouvant également représenter des observations d’objets volants non identifiés.
Ces hologrammes, formant une nouvelle « image de Dieu » et parlant toutes les langues, seraient utilisés pour promouvoir l’adoption d’une religion mondiale unique, d’une monnaie unifiée et d’une idéologie globale.
Les entreprises liées au Forum économique mondial, comme Apple, s’intéressent particulièrement à la projection holographique, tandis que Xi-Cheng Zhang, pointure mondiale des radiations Terahertz utilisées dans la numérisation 3D et la spectroscopie, travaille ou a étudié dans des universités et des médias, affiliées au FEM. Sur X, circulent d’ailleurs des images de ces supposés hologrammes.
Concernant l’utilisation de technologies, comment ne pas songer aux théories du fondateur du Forum économique mondial, Klaus Schwab, auteur du livre la « 4e Révolution industrielle ». Concernant la création d’une monnaie unifiée et d’une idéologie globale dans son livre publié en 2020, intitulé ‘Covid-19, la grande réinitialisation’, il prônait un nouvel ordre mondial et évoquait sept phases pour atteindre une société mondiale basée sur le crédit social, le contrôle intégral bionumérique et la surveillance, l’avant-dernière étape étant l’annulation de l’épargne et de la propreté individuelles, ainsi que la dématérialisation de l’argent. De plus, les Etats-membres des Nations unies se sont engagées a réformer la gouvernance mondiale, dans le cadre de Notre Programme commun, présenté lors du 75e anniversaire de l’ONU, par son Secrétaire général et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Antonio Guterres.
Troisième phase : Communication télépathique
Cette étape impliquerait selon Monast, l’utilisation d’ondes émises par des satellites pour interférer avec l’activité cérébrale des individus à l’échelle mondiale, permettant ainsi de manipuler leurs pensées et de surveiller leurs convictions. Ces ondes, couplées à d’immenses bases de données stockant des informations détaillées sur chaque individu, créeraient un phénomène décrit comme un « bavardage artificiel ».
Quand on pense qu’au mois de janvier 2024, la CNIL présidée par Marie-Laure Denis, qui participe à des petits déjeuner organisée par la Fondation France-Amérique par lesquels sont passés les contributeurs de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, François Hollande, Emmanuel Macron, et Bill Clinton, a approuvé le transfert temporaire de données de santé françaises à Microsoft, le géant du numérique américain affilié au FEM, il y a de quoi avoir le vertige.
Quatrième phase : Manifestations surnaturelles
La phase finale du projet, consisterait à convaincre la population mondiale de l’imminence d’une invasion extraterrestre dans les grandes villes du monde. Cette mise en scène aurait pour but de pousser les grandes puissances à utiliser leur armement nucléaire, entraînant ainsi leur désarmement total face aux Nations Unies après la fausse attaque. La manipulation se poursuivrait avec une prétendue opération de sauvetage des chrétiens, censés être secourus par une force divine face à une menace extraterrestre maligne, dans le but d’éliminer toute résistance au Nouvel Ordre Mondial.
Or aux Etats-unis le débat sur les extra terrestres bat son plein, comme en témoigne l’audition de l’ancien militaire David Grusch a la chambre des représentants au mois de juillet 2023. L’ancien militaire a affirmé que les autorités dissimulaient des « preuves de l’existence d’extraterrestres » et la question est largement débattue dans les médias et les conférences de presse de la Maison-Blanche.
Monast évoquait ensuite une combinaison de forces électroniques et surnaturelles qui serait déployée. Des fréquences spécifiques permettraient à ces forces de circuler à travers les infrastructures de communication modernes, comme les fibres optiques, les câbles coaxiaux et les lignes téléphoniques, infiltrant tous les appareils électroniques munis de micro-puces spécifiques. L’ultime étape de ce scénario consisterait à matérialiser des phénomènes surnaturels tels que des fantômes et des poltergeists pour plonger la population dans le désespoir, ouvrant ainsi la voie à l’instauration d’un gouvernement mondial centralisé sous l’autorité d’un unique gouverneur. L’utilisation d’hologrammes pourraient, une fois encore, être utile et cela sera possible sur les iPhones, d’Apple, entreprise affiliée au FEM.
Une théorie qui a fait des émules
La théorie du Projet Blue Beam avait fait sa réapparition au moment de la guerre des ballons entre Chinois et américains, que les autorités Étatsuniennes avaient d’ailleurs nommé aéronefs non identifiés dans un premier temps, mais Serge Monast, n’est pas le seul à avoir évoqué le Projet Blue Beam, de nombreux chercheurs, journalistes et auteurs ufologues, ésotériques et scientifiques, ont fait allusion à ce projet. On peut citer par exemple le physicien, Jean-Pierre Petit, ou les écrivains Canadiens, Roger Morneau et Henry Makow.
Les adeptes de Monast, évoquent également un espion de haut niveau d’origine espagnole, Iván Legarrea, qui aurait été chargé de mettre à jour et de réaliser un projet pour s’infiltrer dans des groupes guérilleros et terroristes telles qu’ISIS, l’État islamique en Afrique et au Moyen-Orient, Al Shabaab en Somalie, Boko Haram au Nigeria et Al-Qaïda dans la péninsule Arabique, alors que William Guy Carr, l’inspirateur de Monast évoquait une possible troisième guerre mondial, entre l’Europe et un monde musulman manipulé par les États-Unis. Cet espion qui serait toujours en activité serait connu aussi sous divers pseudonymes tels qu’Antonio López, Toledovsky et Jason.
Les cercles d’influences mondiaux
Peut-être une allusion au comité JASON, un groupe de scientifiques américains chargés de conseiller le gouvernement fédéral des États-Unis sur les questions militaires et de sécurité nationale qui produit principalement des rapports classifiés en raison de la sensibilité des sujets traités, formé en 1960.
À moins que cela ne soit une référence à la JASON Society, un groupe d’élite issu des sociétés secrètes américaines dénoncé par la John Birch Society, une association conservatrice américaine, comme contrôlant le Council on Foreign Relations, l’un des plus influents think tank américain, qui a compté parmi ses membres imminents l’ancien chef de la Diplomatie américaine et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, mais aussi membre du groupe Bilderbeg, Henry Kissinger. La John Birch Society soupçonne d’ailleurs le CFR de vouloir instaurer un gouvernement mondial.
Quand au Forum économique mondial, il réunit chaque années les leaders mondiaux et les dirigeants d’entreprises et d’ONG, qui sont souvent issus des programmes de Young Global leader du FEM, chargé de former les futurs leaders mondiaux de moins de 40 ans ou de ses ersatzque sont comme les Fondations France-Amérique, France-Chine, ou France-Afrique, mais aussi le Conseil Franco-Britannique, les Young méditerranean leaders, l’académie des futurs leaders basée à Paris ou le programme Munich Young Leaders, une initiative conjointe de la Conférence de Munich sur la sécurité et de la Körber-Stiftung, la fondation du groupe Körber qui est affilié au Forum économique mondial, et dont le fondateur était un ancien nazi. En 2011, Klaus Schwab a également lancé la Global Shapers Community, chargée de former les futures leaders de moins de 30 ans.
Avant de créer le Forum économique mondial, avec le soutien de Raymond Barre lorsqu’il était vice-président de la Commission européenne, après que le Français soit passé par la Commission trilatérale, une organisation privée créée en 1973 à l’initiative des principaux dirigeants du groupe Bilderberg et du Council on Foreign Relations, Klaus Schwab faisait partie du comité de direction du groupe Bilderberg. Un renvoi d’ascenseur en somme. Le groupe Bilderberg est présenté par Alexandre Miłosz Zieliński, de l’université de Fribourg, comme une « élite transnationale au pouvoir ». Comme le FEM, il joue un rôle d’accélérateur politique, de nombreuses personnalités politiques ont émergé après s’être rendu à l’une de ses réunions. Margaret Thatcher a par exemple été élue quatre ans après s’être rendue à une réunion du groupe en 1975. Le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Bill Clinton, a été élu un an après avoir participé à une réunion de ce cercle en 1991. Le contributeur du FEM, Emmanuel Macron, a participé à une réunion du groupe en 2014 avant d’être élu en 2017. Le Young global leader du Forum économique mondial, Gabriel Attal, était présent à la réunion de 2023 avant d’être nommé Premier ministre. Quant à Antonio Guterres, il est à la fois contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial et membre du groupe Bilderberg.