Le ministère de la Santé de Gaza souligne l’absurdité de présenter la présence de couches pour bébés dans un hôpital pour enfants comme preuve de comportement militaire, le considérant comme une insulte à l’intelligence du public mondial. Il a également mis en doute la crédibilité du porte-parole militaire israélien, invitant les experts en langage corporel à analyser sa présentation pour prouver sa nature mise en scène.
Le ministère affirme que l’espace souterrain montré dans la vidéo israélienne est une partie normale de la structure de l’hôpital, utilisée pour l’administration et le stockage, et servant de refuge aux civils fuyant les bombardements.
En réponse aux images du prétendu « tunnel » à l’extérieur de l’hôpital, le ministère rappelle un incident similaire où une structure à l’hôpital Hamad avait été faussement identifiée comme un tunnel par les forces israéliennes.
Le ministère conteste également la présentation des armes par l’armée israélienne, suggérant qu’elle était trop organisée pour être plausible dans un contexte de guerre. De même, il remet en question la pertinence d’une moto présentée comme preuve, étant donné la présence de nombreux véhicules similaires à Gaza.
Le ministère souligne l’importance de l’hôpital Rantisi dans le traitement des enfants atteints de diverses maladies graves et conteste la justification des bombardements israéliens sur plus de 25 hôpitaux à Gaza.
Le ministère de la Santé de Gaza dénonce en outre les attaques israéliennes contre d’autres établissements médicaux, y compris l’hôpital baptiste et l’hôpital de Jérusalem affilié au Croissant-Rouge palestinien, ainsi que l’hôpital de rééducation Wafa.
Il met au défi Israël de permettre à un comité indépendant d’inspecter tous les hôpitaux à Gaza pour vérifier l’absence d’activités militaires. Il accuse également Israël de vouloir forcer la population et les équipes médicales à fuir vers le sud de Gaza, où elles risquent la mort en raison des bombardements continus.
Le ministère questionne la légitimité, selon le droit international humanitaire, de cibler des hôpitaux et de mettre en danger la vie de patients, de personnel médical et de civils déplacés.