La NUPES et LFI préparent l’avenir.

A gauche, on n’a pas seulement le regard rivé sur les élections sénatoriales du 24 septembre prochain. On songe déjà aux élections européennes de juin 2024 et à la présidentielle de 2027.

Depuis quelque temps, le ton monte entre les différentes composantes de la NUPES et la grogne contre Jean-Luc Mélenchon monte d’un degré. Les différentes composantes de la NUPes, PS, PC et verts font plutôt le choix de l’autonomie pour les élections des eurodéputés, l’an prochain. Une posture peu appréciée du côté de LFI qui a décidé d’être présente aux sénatoriales partout où il y a renouvellement comme dans la Loire.

Dans ce même département, Verts et socialistes ne suivent pas l’accord national et pensent donc deux listes.. LFi a très peu de chances de peser sur ce scrutin mais entend envoyer un avertissement à ses compères. Dans la Loire où à part la députée stéphanoise Andrée Taurinya, elle dispose de peu d’incarnations. Le parti a donc choisi des militants et militantes dans les milieux intellectuels dans la foulée du chef de file, Ismaël Stevenson. Fils d’un Chilien d’origine écossaise et d’une Française  de Roanne, celui-ci est un anthropologue résidant à Ambierle. Docteur en anthropologie, âgé de 39 ans, il est chercheur dans un laboratoire de recherche de l’université Lyon 2.

Pour le scrutin de septembre prochain, ses colistiers sont dans l’ordre :
Valentine Mercier, doctorante en histoire.
Olivier Décret, ouvrier en agro-alimentaire en Forez.
Ghislaine Sarrige, directrice d’école primaire
Cyril Poncet, conseiller juridique
Coline Caniard, entrepreneure
La liste est sûrement des plus jeunes de ce scrutin.

Publié par Pat. Françon