La NUPES a beaucoup de mal à arrêter une stratégie électorale

La NUPES a beaucoup de mal à arrêter une stratégie électorale.

_______________________________________________________________________________Publié par Pat. Françon

Le comportement des députés LFI à l’assemblée nationale comme les commentaires de Jean-Luc Mélenchon lors des émeutes urbaines ont ravivé le débat au sein de la NUPES. A l’approche des élections européennes de juin 2024, plusieurs formations du gauche pensent avoir plus de chances d’avoir des eurodéputés en jouant la carte de listes autonomes.

Dans la Loire, même si les élections sénatoriales de septembre prochain ne concerne que moins de 2000 grands électeurs, le débat est ouvert à gauche. Le débat est d’autant plus compréhensible que LFI n’a pas d’incarnations dans la Loire, ce qui n’est pas le cas du PS, du PC et des Verts.

Depuis plusieurs mois, PS et verts avaient entrepris des discussions nationales puis régionales pour des accords de listes communes aux sénatoriales. Dans la région, des accords ont été actés par les instances nationales pour les départements de l’Isère et de la Loire.

Très vite, en Loire, les socialistes n’ont pas souhaité cette union. Les Verts ont dû en prendre bonne note et ils constituent, en ce moment, une liste qui sera conduite par Julie Tokhi, conseillère municipale stéphanoise d’opposition.

Compte-tenu du faible nombre des grands électeurs verts dans la Loire, la liste a peu de chances.Le parti ferait mieux de se concentrer sur le prochain scrutin des Européennes.

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