La France demande des explications à Israël suite à la frappe qui a touchée l’Institut français de Gaza

Le ministère français des Affaires étrangères a officiellement demandé des explications à Israël suite à une frappe sur l’Institut français de Gaza. L’incident, qui n’a fait aucune victime parmi le personnel ou les ressortissants français, soulève des questions quant aux motifs de cette opération.

« Nous avons été informés par les autorités israéliennes que l’Institut français de Gaza avait été visé par une frappe israélienne », indique la Diplomatie française sur X.

« Nous avons demandé aux autorités israéliennes de nous communiquer sans délai par les moyens appropriés les éléments tangibles ayant motivé cette décision. Aucun agent de l’Institut, ni aucun ressortissant français ne se trouvait dans l’enceinte de l’Institut« , ajoute-t-elle.

L’établissement culturel français, qui fait partie d’un réseau international promouvant la coopération et la culture francophone, a été touché par une offensive qui reste encore à expliquer.

Sa mission consiste à encourager les échanges culturels, éducatifs et médiatiques, à mettre en avant la création artistique contemporaine de la France et de la francophonie, ainsi qu’à représenter l’enseignement supérieur français à l’international auprès des étudiants et des professionnels de l’éducation.

Bien que les autorités israéliennes aient été informées de la localisation de l’Institut, une action militaire tout de même eu lieu, ce qui laisse en suspend de nombreuses questions.

D’autant plus que le bureau de l’Agence France-Presse (AFP) à Gaza a également subi des dommages à la suite de frappes, malgré des rappels répétés concernant sa position. Le PDG de l’AFP, Fabrice Fries, a fermement condamné cette attaque, soulignant l’importance de la sécurité pour les journalistes sur le terrain.

En réponse à une enquête de l’AFP, un porte-parole de l’armée israélienne a nié toute responsabilité dans l’attaque du bâtiment, une affirmation qui entre en contradiction avec les observations sur place et les rapports en direct.

 

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