Selon le journaliste Simon Ateba, « Israël a lancé un ultimatum alarmant aux Nations Unies, exigeant que l’ensemble de la population du Nord de Gaza, comprenant 1,1 million de personnes, évacue la zone en seulement 24 heures sous peine de conséquences graves ». Cette annonce a créé un climat d’appréhension mondiale, alimentant des craintes de répercussions désastreuses. Des voix se sont élevées y compris aux Etats-unis.
Dans un communiqué publié vendredi à l’aube, l’armée israélienne exige que « tous les civils de la ville de Gaza se rendent dans le secteur au sud du Wadi Gaza », un ruisseau situé au sud de la ville de Gaza, « pour leur propre sécurité et protection ».
L’ONU a condamné cette mesure, appelant à l’annulation de cet ordre, car il risque de transformer une tragédie en une situation calamiteuse. Selon l’ONU, une évacuation de cette ampleur serait impossible sans causer des conséquences humanitaires dévastatrices.
Depuis le début des hostilités déclenchées le 7 octobre par une attaque du Hamas, on déplore au moins 1 200 décès en Israël, principalement des civils, ainsi que 150 personnes prises en otage. Dans la bande de Gaza, les frappes massives israéliennes en réponse ont entraîné la mort de 1 537 personnes, dont de nombreux civils, selon le dernier bilan des autorités locales publié vendredi.