Hier, le ministre a signalé via son compte sur X (anciennement Twitter) l’éviction vendredi du territoire français de neuf étrangers délinquants, dont deux avec des liens à la radicalisation, ce samedi.
Gérald Darmanin a partagé des précisions concernant ces individus, âgés entre 19 et 42 ans, impliqués dans des faits criminels variés tels que des « vols en bande », des « menaces de mort », un « viol », un « meurtre volontaire » , des « activités terroristes » et « une « apologie de l’Etat Islamique sur un réseau social ».
Le plus jeune de ce groupe a été expulsé pour son implication dans des « violences aggravées » et était auparavant détenu dans un centre de rétention administrative à Strasbourg.
Aujourd’hui, le ministre de l’Intérieur a annoncé avoir renvoyé du territoire national, « 8 étrangers délinquants », qui étaient connu des forces de police pour « usage de drogue et port d’armes», conduite sans permis et sans assurance», «violation de domicile et violences», port d’arme prohibé» et« violences volontaires ».
« Cette semaine, à la suite des instructions de grande fermeté donnée, 92 étrangers dangereux, délinquants et/ou radicalisés ont été renvoyés du territoire national », a précisé Gérald Darmanin sur X.
L’intervention de Darmanin après l’attentat d’Arras
Après l’attentat d’Arras, Gérald Darmanin a indiqué sur le plateau de TF1, qu’il allait « expulser systématiquement tout étranger jugé dangereux par les services de renseignement », soulignant que la loi actuelle empêche l’expulsion de mineurs du territoire, mais que sa nouvelle loi sur l’immigration permettrait de le faire. Il avait également indiqué que l’attentat d’Arras avait eu lieu à« un moment où la protection policièrère est extrêmement forte», précisant que 6000 individus « étaient sur écoute ».