Dans une vidéo récemment devenue virale sur les réseaux sociaux, on peut voire la militante écologiste et contributrice de l’Agenda 2030 du Forum économique mondial, Greta Thunberg, critiquant l’impact environnemental de la guerre, tout en appelant à l’utilisation de technologies renouvelables dans le domaine militaire. Il s’agirait en réalité d’un « deepfake », une imitation artificielle créée à l’aide de technologies d’Intelligence artificielle. Alors que l’OMS, l‘UNESCO, l’Union européenne, les Etats-unis et la Chine ne cessent de vouloir encadrer cette nouvelle technologie, sous prétexte de lutter contre la déisnformation, on peut se poser des questions sur cette vidéo.
La vidéo montre Thunberg déclarant : « La guerre est toujours une mauvaise chose, surtout pour la planète. » Elle semblae également recommander l’utilisation de « grenades véganes » et parle d’une transition vers « un armement et des technologies durables ».
Ces déclarations, bien qu’elles aient été largement partagées en ligne, serait fausses. La vidéo a été identifiée comme un trucage par le journal 20 Minutes, qui a dévoilé la supercherie en localisant l’émission originale sur la BBC. Cette interview datait du 1er novembre 2022, soit presque un an avant la diffusion du « deepfake ». Une analyse attentive de la vidéo a révélé une désynchronisation entre le son et les mouvements des lèvres de Thunberg, un signe révélateur d’un trucage.
Le trucage vidéo provenait du compte YouTube Snicklink, spécialisé dans ce type de contenu. De plus, la vidéo prétendait que Thunberg annonçait la parution de son nouveau livre intitulé Vegan Wars. Cependant, aucune trace d’un tel ouvrage n’a été trouvée en ligne, suggérant qu’il s’agissait d’un ajout fictif, probablement à des fins humoristiques.
Alors que l’OMS, l‘UNESCO, l’Union européenne, les Etats-unis et la Chine ne cessent de vouloir encadrer cette nouvelle technologie, sous prétexte de lutter contre la désinformation et que Greta Thunberg figure dans la liste des contributrices de l’Agenda 2030 du Forum économique mondial, il convient toutefois de ne pas condamner l’intelligence artificielle, qui pourrait nous donner un sérieux coup de main, notamment pour concrétiser la transition écologique.