Le ministre de l’intérieur est auditionné aujourd’hui par le Sénat afin d’examiner « l’organisation, les ressources financières, les capacités opérationnelles, et les méthodes d’intervention des factions responsables d’actes violents » lors de manifestations qui ont eu lieu entre le 16 mars et le 3 mai 2023, notamment à Sainte-Soline et lors des manifestations du 1er mai. Visiblement il en a après l’ultra gauche et les activistes écologistes et l’anonymat sur les réseaux sociaux.
« L’organisation des groupes d’ultra-gauche est plus nébuleuse, anarchique » que celle des groupes d’extrême droite a déclaré Gérald Darmanin. « Ils n’ont pas la manie de l’ordre et de l’organisation que peut avoir l’ultra droite, ce qui pose sans doute des difficultés pour les services de renseignement. »
Le ministre de l’Intérieur a toutefois évoqué l’organisation et l’équipement de ces groupes qui ont des « des moyens technologiques », des « radios parallèles ». « Il y a un certain nombre de règles, la dissimulation (…), derrière l’anonymat des réseaux sociaux, derrière le fait de se cacher intégralement et de la faire de façon extrêmement coordonnée. »
Gérald Darmanin a également souligné que 3000 personnes de l’ « ultra-gauche »sont fichées S en France.
Gérarld Darmanin a également évoqué les affrontements qui ont eu lieu à Sainte Soline affirmant ne pas voir « le rapport entre La Défense du climat et jeter un cocktail moltov sur un gendarme ».
Cette démarche suscite des objections de la part des députés affiliés à La France Insoumise, au Parti Communiste, et aux mouvements écologistes.