Après une semaine de tensions et d’hostilités sans précédent, le ministère palestinien de la Santé du Hamas a annoncé un bilan alarmant pour la bande de Gaza : 2.215 personnes ont perdu la vie, parmi lesquelles 724 étaient des enfants.

Ce bilan, mis à jour ce samedi, dépasse largement les précédentes estimations. Il y a à peine 24 heures, le ministère avait fait état de 1.900 décès, dont 126 enfants et 88 femmes rien que pour la dernière journée. La rapidité de cette montée est le reflet de l’intensité des bombardements et des combats.

L’impact des affrontements ne se limite pas aux pertes humaines. Les infrastructures de Gaza ont subi des dommages considérables. Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU, plus de 1.300 bâtiments ont été totalement détruits à Gaza. 5.540 maisons ne sont plus debout, et près de 3.750 autres ont subi des dégâts tels qu’elles sont désormais inhabitées.

La population civile est directement touchée, non seulement par les pertes en vies humaines, mais aussi par la destruction de leurs foyers et de leurs lieux de vie. À cela s’ajoute le nombre croissant de blessés, estimé à 8.714 personnes.

Ces chiffres sont un témoignage glaçant de la gravité de la situation à Gaza. Ils soulignent également la nécessité impérieuse de parvenir à un cessez-le-feu et à une solution pacifique, afin d’éviter davantage de souffrances pour les populations civiles.