Dans une tournure tragique des événements récents à Gaza, le camp de réfugiés de Jabaliya, situé dans le nord de l’enclave, a été frappé par des bombardements le 31 octobre, entraînant la mort et des blessures à un nombre alarmant de personnes. Les autorités de Gaza, sous le contrôle du Hamas, ont rapporté un bilan très lourd : plus de cinquante personnes tuées et environ 150 blessées, avec plusieurs encore prises sous les décombres.
Selon des sources médicales locales, notamment le directeur de l’Hôpital Indonésien de Gaza, le nombre de victimes est corroboré par des images diffusées par l’AFP montrant un site de dévastation et de détresse humaine profonde. Des reportages vidéo de l’AFPTV montrent au moins 47 corps couverts de linceuls, illustrant l’ampleur du drame.
De son côté, l’armée israélienne a déclaré avoir ciblé des combattants du Hamas dans le camp, y compris un commandant clé du groupe, Ibrahim Biari. Biari aurait été impliqué dans les attaques du 7 octobre en Israël. Tsahal, l’armée israélienne, a affirmé que l’opération avait entraîné la mort de nombreux « terroristes » et la destruction d’infrastructures souterraines sous les bâtiments touchés, selon The New York Times.
Jabaliya est le plus grand et le plus densément peuplé des huit camps de réfugiés dans la Bande de Gaza, abritant quelque 116 000 réfugiés dans une zone de seulement 1,4 km². L’attaque sur ce camp marque l’un des bombardements les plus massifs et intenses dans le nord de Gaza, selon des reportages d’Al Jazeera.
L’armée israélienne a intensifié ses bombardements sur toute la Bande de Gaza, avec une attention particulière portée au nord, exacerbant ainsi une situation humanitaire déjà décrite comme « catastrophique ». Les frappes répétées sur le camp de Jabaliya et d’autres régions au cours du mois ont semé la destruction et la mort, rendant la situation de vie des civils encore plus précaire.
Les tensions et les tragédies de ce conflit continuent de souligner l’urgence d’une solution et d’un apaisement durable pour les personnes vivant dans ces conditions extrêmement difficiles.