L’Agence du médicament a annoncé ce mardi avoir de nouveau saisi la justice après la publication de l’analyse des données collectées par l’IHU Méditerranée durant la crise sanitaire confirmant l’efficacité de l’hydroxychloroquine et de l’azithromycine contre la COVID-19.
« Nous avons soigné et guéri plus de personnes ayant le covid 19 que n’importe quel centre avec la mortalité la plus basse observée pour les patients hospitalisés ayant besoin d’oxygène (7% de décès) », clame Didier Raoult sur X.
« J’avais demandé à l’ANSM et à l’IGAS d’analyser nos résultats, les deux ont refusé !!! Cette série est disponible dans deux databases internationales (américaine et chinoise) et nous venons de publier l’analyse de ces databases sans les plus jeunes et les plus fragiles des auteurs de la version originale. En effet les auteurs avaient été menacés publiquement par un ministre de la santé de passage, que nous ne craignons pas », ajoute-t-il.
Cette analyse publiée dans la revue New microbes and new infections a été réalisée par Philippe Brouqui, Matthieu Million, Philippe Parola, et Didier Raoult de l’IHU Méditérannée, ainsi que par le cardiologue, Peter A. Mccullough de l’Université du Michigan.
L’étude en question évalue les données d’une cohorte de plus de 30 000 patients et réitère que ceux traités avec l’hydroxychloroquine et l’azithromycine présentaient la mortalité la plus faible.
« Tous ces résultats sont vérifiés et authentifiés par un huissier. Tous les noms des patients ont été croisés avec la liste des décès de l’Insee et personne ne peut contester la validité de ces résultats, c’est pourquoi, plutôt que de regarder les résultats, nous avons été attaqués en nous disant que nous n’avions pas le droit de traiter les malades alors que nous avions préalablement démontré, dans 4 publications internationales, que notre traitement était efficace dans l’IHU » peste Didier Raoult, qui termine par une référence à Epaminondas, général de Thèbes, qui « fut condamné à mort pour n’avoir pas obéi au règlement sur la durée de son mandat, en refusant d’interrompre la guerre qu’il gagnait ». « Ayant fini sa guerre, il se présenta devant ses accusateurs et leur indiqua ce que l’on devrait marquer sur sa tombe sur la cause de sa mort. L’ accusation était si ridicule que les accusateurs éclatèrent de rire et qu’il fut acquitté. »
