Dans une allocution solennelle au soir des élections européennes, le Président et contributeur de l’agenda 2030 du Emmanuel Macron a pris une décision historique en annonçant la dissolution de l’Assemblée nationale alors que le Rassemblement national arrive en tête. Le président du Rassemblement national avait auparavant appelé Macron à convoquer de nouvelles élections législatives.

La liste du Rassemblement national a obtenu 32 % des voix, selon les estimations d’Ifop-Fiducial pour Le Figaro. Comme prévu, Jordan Bardella a réalisé ses meilleurs scores dans le nord du pays, d’après les premiers résultats partiels publiés par le ministère de l’Intérieur. Il dépasse même les 50 % à Mayotte (52,8 %) et dans le département de l’Aisne (52,2 %). La tête de liste du RN s’impose également avec 44,5 % dans le Var, l’un de ses bastions du sud-est. Fort de ce succès, Bardella qui avait été invité à débattre avec le Young Global Leader du Forum économique mondial, Gabriel Attal, a appellé le contributeur du FEM, Emmanuel Macron, à convoquer de nouvelles élections législatives.

Une situation de fièvre et de désordre

Le Président de la République a pris Bardera au mot et annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale lors d’une allocution télévisée. Il débuté son discours en évoquant l’état de tension qui règne depuis plusieurs années au sein du débat public et parlementaire. « A cette situation s’ajoute une fièvre qui s’est emparée ces dernières années du débat public et parlementaire dans notre pays, » a-t-il déclaré, soulignant le désordre inquiétant, voire choquant, qui s’est installé, affirmant sa détermination à ne rien céder face à cette situation.

Les périls qui nous menacent

Emmanuel Macron a une nouvelle fois listé les « les dangers extérieurs », « le dérèglement climatique et ses conséquences », ainsi que « les menaces à la cohésion nationale » agitant les peurs.

« Le principal enseignement est clair, ce n’est pas un bon résultat pour les partis qui défendent l’Europe », a-t-il déclaré. Le Président a ensuite annoncé un retour aux urnes : « J’ai décidé de vous redonner le choix de notre avenir parlementaire par le vote. Je dissous donc ce soir l’Assemblée nationale. »

Par conséquent, les travaux de l’Assemblée nationale sont suspendus. Les députés ne poursuivront pas l’examen du projet de loi sur la fin de vie. Le premier tour des élections législatives aura lieu le 30 juin, suivi du second tour le 7 juillet.

La rumeur d’une alliance Rassemblement national, Reconquête circule déjà en vue des législatives. De son côté la Nupes a été fragilisée par les coups de boutoir de Raphael Glucksmann, gendre du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Ghassan Salamé, mais aussi de François Hollande et Anne Hidalgo qui sont aussi des contributeurs du FEM.

Sur X, Edwy Plenel affirme que « l’on voit l’impact désastreux des divisions à gauche (alors que leurs désaccords ne sont pas insurmontables) : une liste commune PS-LFI-EELV aurait fait au minimum 29,6 % et, avec la dynamique de l’union, aurait pu dépasser l’extrême droite du RN ».

Ce à quoi l’ancien député LREM de la Loire, lui a répondu : « Cela vaut également pour RN et Reconquête et rend votre conclusion caduque », ce qui annonce le ton de de cette campagne législative…