Mike Johnson, probable futur président de la Chambre des représentant à mis en lumière des pratiques de censure liant Twitter au gouvernement fédéral avant qu’Elon Musk ne reprenne les rênes du réseau social. Les Twitter Files révélaient, en effet, que les services de renseignements américains avaient fait pencher la balance en faveur de Joe Biden lors de la dernière éléction amérciaine.
« Le gouvernement fédéral, du congrès aux services de renseignements, y compris le FBI ont utilisé Twitter et les autres réseaux sociaux pour censurer la liberté d’expression des américains. Twitter était essentiellement une filiale du FBI avant qu’Elon Musk ne prenne les rênes… Les Twitter Files devraient être un sujet de préoccupation bipartite pour chaque membre du Congrès et chaque citoyen américain, car c’est un principe fondamental de notre Constitution que le gouvernement ne peut pas décider quel discours est acceptable ou vrai », a déclaré Mike Johnson.
« Extrême préoccupant », avec commenté Musk non sans ironie, alors qu’il s’est fait tancé dans les médias, mais également par l’Union européenne, s’est fait réprimander par les Nations unies, boycotter par la Macronie et les annonceurs, ce qui a privé Twitter de substantiels de revenus, depuis qu’il a racheté Twitter et qu’il a décidé d’en faire le royaume du free speech. Le milliardaire s’est ainsi affranchi des campagnes #Verified et #NonàlaHaine mises en place par les Nations unies, qui sous prétexte de lutter contre les messages de haine et l’infodémie leur permettent surtout d’intervenir dans la modération des plateformes de réseaux sociaux.
Depuis que le milliardaire a racheté Twitter pour 44 milliards d’euros, les révélations se multiplient dans le cadre des Twitter Files, dans lesquels on apprend notamment que les services de renseignements américains avaient des rendez-vous réguliers avec les anciens cadres du réseau social pour faire pencher la balance en faveur de Joe Biden, lors des dernières élections présidentielles. On découvre par exemple comment le Washington post avait été censuré par Twitter alors qu’il avait sorti un article quelques jours avant les élections mettant en évidence les liens qui unissaient les Biden pères et fils avec l’Ukraine. La chambre des représentants des États-Unis a d’ailleurs depuis évoqué une ingérence. Ces révélations n’auraient sans doute pas été possibles si l’ancienne direction était restée en place et que le milliardaire n’avait pas repris la tête de l’entreprise.
Le dernier volet des Twitter Files évoque quant à lui le Virality Project, un partenariat public-privé censé lutter contre l’infodémie qui s’est révélé une machine de censure ciblant toute information allant à l’encontre du récit de l’establishment sur les vaccins COVID-19. Au moins six grandes plates-formes de réseaux sociaux (Twitter, Google/YouTube, Facebook/Instagram, Medium, TikTok et Pinterest) auraient été intégrées à ce programme.
Le CEO de la Foundation For Freedom Online, Mike Benz, a signalé le 19 octobre à Elon Musk que le cofondateur de Wikipedia, Jimmy Wales, conseillait l’entreprise NewsGuard, qui sous prétexte de lutter contre la désinformation en Europe participerait à un complot avec l’Union européenne « visant à mettre en faillite des sources d’informations alternatives ». En fouillant un peu dans les tweets de Benz, nous étions d’ailleurs remontés jusqu’à l’Alliance mondiale pour des médias responsables (GARM), « un projet phare du Forum économique mondial pour façonner l’avenir des médias, du divertissement et de la culture », comme indiqué sur son site Internet.
Mais dans la presse Française, à commencer par le Parisien de Bernard Arnault, on ne s’arrêtait que sur le fait qu’Elon Musk a proposé un milliard de dollars à Wikipédia s’il change son nom en « Dickipedia » et on en remettait une couche sur la personnalité érotique de Musk, sans s’intéresser au fond du dossier.