Des voix s’élèvent contre le Conseil de sécurité des Nations unies

Lors d’une conférence à l’ONU qui s’est déroulée mardi, le président turc et contributeur de l’Agenda 2030 du Forum économique mondial, Recep Tayyip Erdogan, a reproché au Conseil de sécurité des Nations unies d’avoir « exacerbé la situation » à Gaza en adoptant une position « partiale ». Le ministre palestinien des affaires étrangères, Riyad Al-Maliki, a quant à lui qualifié l’inaction du Conseil de sécurité de l’ONU d’« inexcusable ».

Dans une déclaration pour le 78e anniversaire des Nations unies, Erdogan a critiqué le Conseil pour ne pas avoir agi pour stopper les pertes humaines et instaurer un cessez-le-feu rapide. Il a aussi pointé du doigt Israël, l’accusant de mener un « génocide » à Gaza et a blâmé la communauté internationale pour sa passivité face aux « attaques excessives » d’Israël sur les civils.

Selon Erdogan, le Conseil de sécurité, en tant qu’entité de l’ONU, ne peut inspirer confiance ni garantir une paix mondiale s’il ne s’intéresse qu’à punir Gaza. Il a aussi évoqué les dysfonctionnements des agences de l’ONU, en particulier l’UNRWA, qu’il attribue aux actions du Conseil de sécurité. Erdogan remet en question la composition du Conseil, mentionnant que le monde ne se limite pas à ses cinq membres principaux : États-Unis, Royaume-Uni, Chine, Russie et France.

Le chef de la Diplomatie palestinienne qualifie l’inaction du Conseil de sécurité de l’ONU d’« inexcusable ».

Mardi, Riyad Al-Maliki, le ministre palestinien des affaires étrangères, a quant à lui sévèrement critiqué le Conseil de sécurité des Nations unies pour son incapacité à adopter une position commune concernant le conflit entre Israël et le Hamas, qualifiant cette inaction d’« inexcusable ». Il a déploré les actes qu’il a qualifiés de « massacres » commis par Israël, et a souligné que le Conseil avait la responsabilité d’intervenir.

« L’échec du Conseil de sécurité est inexcusable », a déclaré Al-Maliki. Il a ensuite demandé si les consciences n’étaient pas troublées par ce qu’il considère comme des années d’oppression israélienne, ainsi que par les récentes violences et privations subies par les Palestiniens.

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