Le président américain s’est rendu au proche Orient ce mercredi, malgré le refus de certains leaders arabes de le rencontrer. Depuis Tel-Aviv, Biden a soutenu la version de l’État hébreu dans l’explosion qui a touché un hôpital à Gaza, selon laquelle la frappe serait l’oeuvre du Jihad islamique palestinien, même si beaucoup de versions diffèrent sur cette question.
Alors qu’il devait participer à un mini-sommet, avec le roi de Jordanie Abdallah II et le président égyptien et contributeur de l’Agenda 2030 du Forum économique mondial, Abdel Fattah Al-Sissi, mais qu’il devait également rencontré le président de l’Etat Palestinien et contributeur du FEM, Mahmoud Abbas, le président des Etats-unis, lui aussi contributeur de l’agenda 2030 a vu tous ces rendez-vous avec des dirigeants musulmans annulés après l’attaque d’un hôpital qui a eu lieu hier à Gaza.
Selon la presse Israëlienne, Joe Biden va toutefois siégé au « cabinet de guerre » restreint visant à orienter et valider les plans de l’armée, autour du Premier ministre israélien et contributeur du Forum économique mondial Benjamin Nétanyahou.
Pour retrouver un tel précédent, il faut remonter en 1973, quand Henry Kissinger, ancien chef de la diplomatie américaine, contributeur de l’Agenda 2030 du Forum économique mondial et cofondateur du groupe Bildeberg avait été invité à participer au cabinet de sécurité au côté de la première ministre israélienne Golda Meir.
Lundi, le secrétaire d’État américain Anthony Blinken avait déjà rencontré le ministre de la Défense Yoav Gallant et avait été invité à participer cet organe.
Selon le média israélien Ynet, le président ukrainien et contributeur de l’Agenda 2030 souhaitait arriver en Israël, lundi, en même temps qu’Antony Blinken, mais « La partie israélienne a dit à Zelensky, que ce n’était pas le moment de sa visite ».
D’après le journal LeMonde, lundi, « Après avoir participé à la réunion du cabinet de guerre, le secrétaire d’Etat s’est installé dans un bureau, voisin de la pièce où M. Netanyahou se réunissait avec d’autres ministres, au quartier général de l’armée à Tel-Aviv ». D’après nos confrères, « Le premier ministre n’a cessé de passer d’une pièce à l’autre ».
En fin de journée, Blinken annonçait que « Les États-Unis et Israël ont convenu d’élaborer un plan qui permettra à l’aide humanitaire des pays donateurs et des organisations multilatérales d’atteindre les civils à Gaza, y compris la possibilité de créer des zones pour aider à maintenir les civils hors de danger ».
Depuis Tel-Aviv, lors d’une conférence de presse commune, le président américain Joe Biden a promis de collaborer avec Israël pour protéger les civils « d’autres tragédies », tandis que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a affirmé que son pays « fera tout ce qu’il peut » pour épargner les civils.
Netanyahu aurait toutefois commencé le conseil de guerre en assurant qu’Israël « vaincra » face au Hamas. Le président Biden a soutenu que son pays « n’était pas seul ».
En conférence de presse, le président américain Joe Biden a confirmé la version de l’État hébreu dans l’explosion qui a touché un hôpital à Gaza, selon laquelle le Jihad islamique serait responsable de la frappe alors que le groupe islamiste et le Hamas accusent Israël d’avoir bombardé le site.
Selon le journaliste Geroges Malbrunot, « L’armée israélienne a affirmé mercredi avoir « des preuves » de la responsabilité du Jihad islamique palestinien dans l’explosion dans l’enceinte d’un hôpital de Gaza qui a fait des centaines de morts. « Les preuves (…) confirment (….) le tir d’une roquette du JI ayant échoué ».
Pour rappel, le Wall Street Journal a révélé récemment que le Jihad islamique palestinien, qui a rejoint le Hamas dans les attaques en Israel, aurait reçu 93 millions de dollars via des portefeuilles numériques juste avant cette attaque.
Par ailleurs, la rumeur d’une bombe d’origine américaine circule également sur les réseaux sociaux. Un tweet indique que selon, « Le Wall Street Journal », « La bombe lancée sur l’hôpital baptiste était un MK-84 américain ». Nous n’avons toutefois pas retrouvé trace de la source citée et la Community Notes de X, confirme que le Wall Street Journal n’a pas écrit d’article à ce sujet.