David van Hemelryck, pilote et militant, a créé la controverse samedi après avoir survolé Orléans avec un avion affichant une banderole proclamant « Destitution ». Après cet acte audacieux, il a été arrêté dimanche 24 septembre, mais a été libéré quelques heures plus tard, selon un message qu’il a partagé sur le réseau social X.

La chaîne régionale France Bleu Centre-Val de Loire a rapporté l’apparition de l’avion avec la banderole « Destitution ». Suite à cela, Hemelryck a confirmé et revendiqué l’acte sur X, encourageant les habitants d’Orléans et Blois à lever les yeux. Dans son message, il a souligné : « Tout le monde a droit à une vraie démocratie : #LePeupleCestLeBoss Macron …c’est l’employé. »

La nouvelle de son arrestation a été relayée par Nicolas Dupont-Aignan, député de l’Essonne et leader du parti Debout la France. Selon lui, Hemelryck a été arrêté sur le Champ-de-Mars à Paris.

David van Hemelryck a annoncé sa libération en reportant un tweet de son avocat Juan Branco, qui affirmait avoir empêché son placement en garde à vue.

Hemelryck est attendu pour une convocation mardi, mais il a déjà indiqué qu’il ne s’y présenterait pas. Dans un tweet, il a exprimé sa détermination : « L’employé Macron ordonne mon arrestation ». « Il veut vous faire peur ?? Il n’aura que notre mépris. »

Son action de samedi à Orléans n’est pas la première du genre pour Hemelryck. Le 9 septembre dernier, l’avion de Hemelryck avait également été repéré à Marseille, volant près du palais du Pharo, où le président Emmanuel Macron avait rencontré le pape François le 23 septembre.