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Photo : @Thomas Widmann/FlickR

Conso : Les salariés ne pourront plus acheter de produits de consommation courante avec leur carte Tickets-restaurant à partir de janvier 2024

À partir du 1er janvier 2024, la réglementation concernant l’utilisation des tickets-restaurants va changer. Les salariés ne pourront plus utiliser leurs cartes tickets-restaurants pour acheter des produits d’alimentation quotidienne dans les grandes surfaces. Cette carte, créditée chaque mois, était auparavant un moyen pratique pour les salariés d’économiser sur leurs repas, notamment en période de télétravail.

Avec la nouvelle réglementation, la carte ne pourra plus être utilisée pour l’achat de certains articles de consommation courante tels que les pâtes, le riz, les œufs et plusieurs autres produits. Les produits qui resteront éligibles comprennent le pain, les viennoiseries, les conserves et surgelés de plats préparés, les fruits et légumes, les plats préparés ou instantanés, ainsi que les sandwichs et salades.

Contexte de la Modification Réglementaire

Cette modification fait suite à une mesure exceptionnelle prise dans le cadre de la loi sur la protection du pouvoir d’achat, votée le 16 août 2022, qui permettait l’utilisation étendue des titres-restaurants pour des produits alimentaires variés. La fin de cette mesure s’inscrit dans un retour à la normale post-crise sanitaire.

Recommandations aux Salariés

Avant la fin de l’année 2023, les salariés peuvent encore utiliser leur carte tickets-restaurant selon les règles actuelles, dans la limite des 25€ journaliers autorisés.

La fin de cette période flexible signifie un retour à une utilisation plus restreinte de ces titres pour l’alimentation, impactant potentiellement le budget des salariés français et à plus long terme leur Santé.

« La carte ticket-restaurant ne fonctionnera plus sur les pâtes, le riz, les œufs, et bon nombre d’autres produits. Seuls seront accessibles, les produits tout prêts, consommables immédiatement. En bref, on encourage les gens à manger de la merde industrielle », analyse Guillaume Chapeau, responsable des Affaires juridiques et publiques chez Clever Cloud et fondateur de Numérama. 

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