Cependant, la situation est compliquée par le fait que cette mère de famille est visée par un mandat d’arrêt international depuis 2016. Âgée de 43 ans, elle est accusée de « conspiration en vue de commettre des actes terroristes et financement du terrorisme ». Leader d’une organisation caritative, elle aurait participé à une collecte de fonds en 2013, destinée à fournir du matériel et des médicaments en Syrie. Les autorités soupçonnent que ces ressources aient été détournées vers la région d’Idlib pour soutenir des groupes jihadistes dans l’achat d’armes et de munitions.
Plus préoccupant encore, en 2019, elle a été reconnue coupable d’avoir, entre 2012 et 2013, distribué de l’argent collecté par son association à des membres du Hamas et du Jihad islamique à Gaza. Elle avait alors été condamnée à six ans d’emprisonnement.