40 % de françaises et français ne partiront pas en vacances cet été. 63 % d’ouvriers, trois fois plus que les cadres.
Dans le même temps, le Gouvernement abandonne les centres sociaux de leurs enfants.
Toute l’année, les centres sociaux créent du lien social, prennent le relais des services publics absents, permettent l’expression pacifique de la parole des citoyens. Ils offrent des activités culturelles et sportives aux enfants comme aux parents.
Précieux, ils deviennent indispensables pendant les vacances scolaires. Surtout en été, pour ces enfants ou ados contraints de rester chez eux, à cause des choix politiques du Gouvernement.
Mais aujourd’hui, les centres sociaux crient « Au secours ».
Déjà fragilisés par un sous-financement chronique, par la logique délétère des appels à projet et par une crise profonde des métiers du secteur social, ils subissent eux aussi de plein fouet les conséquences de l’inflation.
Ils ont déjà raboté tout ce qui pouvait être raboté. Aujourd’hui ils arrivent à l’os.
La fédération des centres sociaux de la Loire a réalisé une projection comptable sur l’année 2023 et 2024 :
Le constat est dramatique. Sans un soutien massif au niveau national, de nombreux centres sociaux vont baisser le rideau. Et ceux des quartiers les plus fragiles seront les premiers concernés.
J’ai ainsi questionné le Ministre pour lui demander de clarifier la position du Gouvernement en matière d’augmentation des prestations des centres sociaux.
En réponse, le ministre des Solidarité n’a fait que se féliciter d’avoir déjà réalisé un « effort significatif ». Ainsi que des annonces très largement insuffisantes et imprécises, laissant ainsi les centres sociaux dans l’incertitude quant à leur survie.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE Andrée Taurinya – Députée de la Loire
Vidéo de la question :
https://youtu.be/DMbyomm4jBg
J’avais déjà alerté par question écrite le Ministre des Solidarités sur le sujet, qui n’a reçu aucune réponse pour le moment.
https://questions.assemblee-nationale.fr/q16/16-9130QE.htm