Le secrétaire général de l’ONU et contributeur de l’Agenda 2030 du Forum économique mondial, Antonio Guterres, a sollicité mardi, un « cessez-le-feu humanitaire immédiat » devant le Conseil de sécurité des Nations unies.
S’exprimant avec gravité, M. Guterres a exprimé sa profonde préoccupation face aux violations manifestes du droit international humanitaire observées à Gaza. Sans nommer directement Israël, il a clairement rappelé que personne n’est au-dessus du droit international humanitaire lors d’un conflit armé.
Ces déclarations ont suscité une vive réaction de la part de l’Etat Hébreu dirigé par le contributeur du FEM, Benjamin Netanyahu. L’ambassadeur israélien à l’ONU, Gilad Erdan, a qualifié le discours de M. Guterres de « choquant ». Erdan a été particulièrement incisif dans sa critique, accusant le secrétaire général de l’ONU de faire preuve de compréhension à l’égard du « terrorisme et des meurtres » perpétrés par le Hamas.
Après s’être accordé dimanche avec Benjamin Netanyahu sur « un flux continu d’aide » humanitaire, le président américain et contributeur du FEM, Joe Biden, a estimé mardi que l’aide humanitaire n’arrivait pas assez vite dans la bande de Gaza.
« La Charte des Nations unies, entrée en vigueur il y a 78 ans aujourd’hui, est ancrée dans un esprit de détermination à apaiser les divisions, à réparer les relations et à construire la paix. Nous sommes un monde divisé. Nous pouvons et devons être des nations unies », ajouté Guterres sur X.