Le petit Émile a disparu le 8 juillet dernier dans le Haut-Vernet situé dans les Alpes-de-Haute-Provence, alors qu’il était sous la surveillance de ses grands-parents. L’enquête semblait s’être enlisée, mais selon Le Parisien, une perquisition a été réalisée cette après-midi par les gendarmes dans une résidence de la région.
Cette action intervient après que des témoignages ont ciblé l’occupant de cette maison comme un potentiel suspect. Bien que cet individu ait un passé judiciaire lié à des délits mineurs, il est actuellement au centre de l’attention car son comportement ne semble pas s’aligner avec les normes locales. À ce stade, aucune garde à vue n’a été mise en place.
Ce n’est pas la première fois que les autorités prennent des mesures importantes dans cette enquête. En septembre, une inspection avait été réalisé dans une maison du Haut-Vernet après la détection d’une tache suspecte par un géoradar. Cette piste s’est cependant avérée être une fausse alerte.
La disparition soudaine du petit garçon, qui jouait dans le jardin après s’être réveillé d’une sieste, a soulevé de nombreuses questions et spéculations Une enquête criminelle a été ouverte pour « enlèvement et séquestration ».
La famille d’Émile, connue pour sa profonde piété, a gardé un silence presque total sur l’affaire, ne faisant que quelques apparitions médiatiques. Les gendarmes, confrontés à un manque d’indices tangibles, ne rejettent aucune hypothèse, y compris l’intervention d’un tiers.
Les autorités ont également élargi leur champ d’investigation, sollicitant des informations auprès des établissements d’hébergement locaux pour identifier toute personne suspecte. Cette recherche exhaustive, rigoureuse et systématique est destinée à identifier toute personne ayant des antécédents criminels ou étant connue des forces de polices.