Abdesalem L, le suspect de l’attaque de Bruxelles est décédé des suites de ses blessures après son arrestation

Le parquet fédéral belge a confirmé, ce mardi, l’arrestation à Bruxelles d’Abdesalem L., suspecté d’être l’auteur de l’attaque ayant fait deux victimes lundi soir, après un échange de tirs.  On apprenait peu après que l’homme est mort des suites de ses blessures. 

Le parquet fédéral belge a annoncé ce mardi matin l’interpellation à Bruxelles de l’homme soupçonné d’être le tireur à l’origine de l’attaque qui a fait deux morts lundi soir. Selon la RTBF, l’homme neutralisé est bien Abdesalem L. qui était suspecté d’être l’auteur des tirs.

« Le terroriste aurait été neutralisé par la police », annonçait plus tard sur X le bourgmestre de Bruxelles Philippe Close. Celui-ci précisait sur BFMTV, qu’il ignorait l’état de santé de l’homme interpellé, précisant que les policiers ont dû « utiliser la force » pour l’interpeller.

La RTBF rapportant des informations de la ministre de l’intérieur belge, Annelies Verlinden, annonçait ensuite que le suspect touché par des tirs de la police était en réanimation.

RTL info précisait que l’auteur de la fusillade serait « entre la vie et la mort », Abdesalem L. ayant été touché d’une balle au thorax. Nos confrères indiquaient que l’homme avait fait deux arrêts cardiaques.

On apprenait peu après que « l’auteur de l’attaque terroriste de Bruxelles est mort des suites de ses blessures », comme en témoigne ce tweet de Médiavenir. 

https://twitter.com/Mediavenir/status/1714183432677306853

L’arrestation a eu lieu à Schaerbeek, commune souvent associée à la radicalisation, tout comme Molenbeek.

Une perquisition a été effectuée dans la nuit de lundi à mardi à l’adresse du suspect située dans ce quartier. Selon nos confrères de la RTBF, plusieurs armes ont été retrouvées sur les lieux. Le parquet fédéral a confirmé qu’une arme ressemblant à l’arme utilisée pour l’attaque a été retrouvée.

Lundi soir, vers 19h15, en marge d’un match de football entre la Belgique et la Suède, le tireur a tué deux citoyens suédois dans la capitale Belge. L’attaque a interrompu le match, et les 45 000 fans présents ont été confinés pendant plusieurs heures au stade Roi Baudouin.

L’attentat a eu lieu vers 19h15, près de la place Sainctelette, à quelques pas de Molenbeek. Des vidéos partagées en ligne montrent un homme en gilet fluorescent tirant en pleine rue, pénétrant dans un bâtiment et tirant à nouveau avec une arme automatique, probablement une Kalachnikov. Il a également mitraillé un taxi. 

Des témoignages rapportent que l’assaillant aurait crié « Allahu Akbar » avant de commencer à tirer.

https://twitter.com/L_ThinkTank/status/1714006967335752131

D’autres vidéos montrent le suspect se revendiquant de l’État islamique.

Récemment, tant la Suède que la France étaient sous menace terroriste. Al-Qaïda avait même évoqué en septembre dernier la possibilité d’attaquer un ministère français ou une ambassade suédoise. « Il est désormais clairement apparent que la Suède a choisi de prendre la tête dans la guerre contre l’islam  et les musulmans parmi les pays de l’Union européenne, rivalisant ainsi avec la France, le Danemark et d’autres pour la première place dans la course à l’opposition à Dieu et à son messager« , écrivait Al-Qaïda.

Pour rappel, cet été, deux autodafés du Coran à Stockholm, la capitale de la Suède, ont déclenché des vagues de colère dans plusieurs pays musulmans.

« Il est demandé aux Suédois sur place d’être vigilants et de suivre attentivement les instructions des autorités belges », a déclaré le Premier ministre suédois, Ulf Kristersson selon des propos rapportés par la RTBF.

Le suspect, âgé de 45 ans et d’origine tunisienne, a vu sa demande d’asile refusée en 2020. Bien qu’il soit disparu de la vue publique depuis trois ans, il était connu des autorités pour des actes criminels sérieux, mais pas pour sa radicalisation. Son casier judiciaire en Tunisie ne fait état que d’infractions non liées au terrorisme.

Il aurait également été emprisonné en Suède, sans que l’on sache pour quelle raison.

Par Grégory Fiori

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