A gauche, l’union reste un combat

A gauche, l’union reste un combat.

Les récentes émeutes urbaines ont accentué la tension qui apparaît depuis quelque temps entre la France insoumise et les autres partis de gauche. Le divorce est évident entre LFI et le parti communiste.

L’approche des élections européennes en 2024 accentue le débat. Les partis de gauche ont-ils intérêt à se présenter ensemble sous l’étiquette de la NUPES ou séparément. Pour l’instant, les écologistes encouragés par la crise climatique envisagent de partir seuls. Ces bisbilles de gauche ont aussi des conséquences dans la Loire alors que notre département, en tout cas ses grands électeurs, devront élire quatre sénateurs le 24 septembre prochain. La liste du sénateur socialiste, Jean-Claude Tissot ne comporte pas de candidats écologistes et elle a déjà été déposée en préfecture.

Les amis d’Olivier Longeon envisagent une candidature indépendante, eux qui viennent de déposer un recours en préfecture contre le plan atmosphère du sud Loire! La sénatrice communiste, Cécile Cukierman n’a pas encore déposé sa liste mais elle a déjà confirmé sa présence à plusieurs maires. Elle a même arrêté des dates pour sa campagne dans les mairies.

Comme on le voit, à gauche comme à droite, les décisions nationales ont un impact local important. Pour les sénatoriales, les candidats ont jusqu’au 8 septembre pour déposer leurs listes de six noms dans la Loire. Avec la parité femme-Homme.

Publié par Pat Françon

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